De par leur nature, les virus ne peuvent pas se multiplier dans l’environnement, car ils ont besoin d’un être vivant, qu’il soit animal ou végétal, pour se répliquer.

Le virus du COVID 19 se propage principalement entre êtres humains par la toux et les éternuements. C’est un virus fragile qui survit peu longtemps dans le milieu extérieur.

La désinfection des eaux destinées à la consommation humaine permet d’inactiver les micro-organismes, dont les virus, et permet ainsi de maintenir une sécurité sanitaire suffisante au robinet. La présence du virus du COVID 19 dans l’eau est donc peu probable, il n’y a donc aucun risque de contamination par l’eau du robinet.
Sources : Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et Agences Régionales de Santé (ARS)

Enfin, se laver les mains est un geste crucial pour contenir la propagation du virus du COVID-19 et de nombreuses autres maladies infectieuses.

La Journée mondiale de l’eau, qui a lieu le 22 mars de chaque année depuis 1993, est une célébration des Nations Unies qui met l’accent sur l’importance de l’eau douce.

La Journée mondiale de l’eau célèbre l’eau et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à de l’eau potable. Il s’agit de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau. L’un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l’eau est de soutenir la réalisation de l’objectif de développement durable : eau propre et assainissement, pour tous d’ici à 2030.

Cette année, la Journée mondiale de l’eau a pour thème la signification de l’eau pour les populations, sa véritable valeur et la manière dont nous pouvons mieux protéger cette ressource vitale. La valeur de l’eau dépasse largement son prix : l’eau a une valeur incalculable et complexe que ce soit pour notre foyer, notre culture, notre santé, notre éducation, notre économie ou l’intégrité de notre environnement naturel. Si nous négligeons ne serait-ce que l’un de ces aspects, nous risquons de mal gérer cette ressource limitée qui est irremplaçable.

N’hésitez pas à consulter le site des Nations Unies

A l’échelle locale, les acteurs de l’eau se sont lancés des objectifs ambitieux pour les années en venir en matière d’eau et d’assainissement : c’est la Politique de l’Eau Partagée en Nouvelle-Calédonie (PEPNC) qui se décline en 6 objectifs stratégiques. Pour les découvrir, rendez vous sur le site eau.nc

Face à la crise sanitaire et aux mesures prises pour la contenir, la SEUR et la CDE se mobilisent pour assurer la continuité du service de l’eau et des services indispensables à votre quotidien.

Toutes les agence clientèles, et notamment celle de Païta, sont actuellement fermées au public.
Les équipes restent opérationnelles et fonctionnent en effectif réduit pour assurer les opérations les plus urgentes.

N’hésitez pas à faire vos démarches en ligne via l’agence en ligne de la CDE.

Pour le paiement de vos factures, les chèques peuvent également être déposés dans la boîte aux lettres de l’agence clientèle de Païta, 126 rue des Frangipaniers.

Le passage du cyclone NIRAN le 6 mars n’aura pas trop impacté les ressources en eau déjà fragilisées par la dépression LUCAS. Le cyclone ayant cette fois fortement impacté le réseau électrique, des manques d’eau ont pu se faire sentir dans les secteurs alimentés par des pompages. La mise en place de groupes électrogènes a permis de palier ces dysfonctionnements dans l’attente d’un retour à la normale lundi 8 mars au soir.

Autre conséquence de la dépression LUCAS, un éboulement s’est produit le 6 février au niveau du Col de Katiramona, menaçant entre autres les ouvrages d’eau potable à cet endroit.

Le dimanche 28 février, la conduite d’eau desservant les abonnés situés le long la RT1 ainsi que ceux des lotissements Pétroglyphes et Ramona a cédé sous le poids des matériaux.

Des travaux d’urgence ont été engagés avec la pose d’une conduite provisoire à travers la carrière pour rétablir l’alimentation en eau de près de 150 abonnés. Ces travaux d’envergure ont nécessité le recours à un hélicoptère pour que l’intervention puisse s’effectuer dans toutes les conditions de sécurité. L’eau a pu être rétablie dès le mercredi 3 mars à 12h.

Le passage de la dépression tropicale forte LUCAS le mercredi 3 février 2021 a fortement impacté les captages d’eau potable, entraînant la rupture d’alimentation en eau de plus de 800 abonnés sur le Mont Mou et la Tamoa.

Malgré les difficultés d’accès aux sites rendus impraticables à cause des inondations, les équipes de la Calédonienne des Eaux (CDE) étaient à pied d’œuvre pour rétablir au mieux la distribution d’eau. Celle-ci a pu être rétablie après 48 à 72 heures, même si de nombreux foyers situés en points haut n’en bénéficiaient pas au cours du week-end qui a suivi le passage de LUCAS.

Cet évènement d’ampleur a obligé la SEUR à redéfinir les zones de distribution d’eau en fonction des ressources disponibles. Les captages étant fortement endommagés, les quantités disponibles sont moins abondantes pour davantage d’abonnés desservis, ce qui peut se traduire par des baisses de pression au robinet dans les secteurs du Mont Mou, de Carignan et de Tamoa.

C’est pourquoi dans l’attente des travaux de réhabilitation, il est conseillé aux usagers de nous aider à protéger cette ressource et de la consommer de manière raisonnée.